Donc non
Nos arguments
Étude
Swiss Family Business a chargé l’Université de Saint-Gall d’analyser dans une étude les conséquences de l’initiative de la JS sur les recettes fiscales de la Confédération, des cantons et des communes, ainsi que sur les entreprises familiales. L’étude a été réalisée par Reto Föllmi, professeur d’économie internationale et vice-recteur Institute & Weiterbildung, et par Stefan Legge, directeur adjoint de l’Institut für Law & Economics (ILE-HSG).
Ce que dit l’étude
L’étude montre que l’impôt supplémentaire sur les successions, en raison de son caractère extrêmement radical pour les personnes déjà fortement taxées, entraînera un exode des personnes fortunées. Dans un scénario réaliste, l’étude prévoit une baisse annuelle nette des recettes fiscales globales de plus de deux milliards de francs pour la Confédération, les cantons et les communes. Les cantons, en particulier, subiront des pertes de revenus considérables.
Mauvaise pour les entreprises familiales et l’économie
L’étude révèle également que l’impôt sur les successions de la JS déclenchera une vague de ventes d’entreprises parmi les moyennes et grandes entreprises familiales, ou une réduction significative de leurs investissements et de leurs emplois. Cette situation affaiblira considérablement la constitution de patrimoine en Suisse et modifiera la structure de propriété des grandes entreprises, qui passera progressivement des mains de propriétaires suisses à des investisseurs étrangers. De plus, la diminution des réserves de liquidités dans les entreprises familiales et les PME mettra en péril la stabilité de l’économie suisse.
